Comment une route se dégrade

Charge de trafic, conditions climatiques, type de structure, circulation d’eau ou simplement le temps qui passe sont autant de facteurs qui conduisent à une dégradation de la chaussée.
Bref tour d’horizon.

Bien que construites selon des techniques modernes et éprouvées, les routes se dégradent au fil du temps. Les facteurs peuvent être multiples et souvent combinés. On peut généralement identifier deux types principaux de dégradations :

Dégradations structurelles :

parfois longtemps invisibles, elles apparaissent dans le corps même de la chaussée ou de son support. Elles peuvent apparaître en surface sous la forme de déformations diverses, affaissements, soulèvements, orniérages ou encore faïençages. Elles nécessitent souvent des interventions en profondeur et diminuent drastiquement la valeur patrimoniale de l’ouvrage.

Dégradations de surface :

essentiellement dues à l’usure (charge de trafic), au climat (gel, dégel, UV, eau, températures) ou tout simplement au temps (vieillissement des matériaux), ces dégradations affectent avant tout les couches de surface. Elles ont des conséquences sur la qualité d’usage, la sécurité, le confort et l’environnement. Généralement, elles apparaissent sous forme de fissures localisées, de désenrobage partiel ou de nids-de-poule. Ces dégradations sont généralement traitées par des interventions de surface pour les cas ponctuels, par une réfection de la couche de roulement pour des surfaces plus étendues.

En règle générale, l’eau est l’ennemi numéro 1 des routes.
En s’infiltrant dans les diverses couches de la chaussée, elle provoque des dégâts tant en surface que structurels.